dimanche 5 mars 2017

L'histoire sans fin

Der Nachtmahr étonne et désarçonne le spectateur qui aime qu'on lui raconte une histoire avec un début, un milieu et une fin, le récit suit une sorte de boucle qui se referme sur elle-même et offre de nombreuses possibilités d'interprétation, ce qui rend le film particulièrement riche et intéressant.

Akiz n'est cependant pas le premier à recourir à ce procédé narratif.
On pense tout d'abord au modèle du genre, La jetée de Chris Marker:




Il y a naturellement aussi "l'adaptation" très libre de La jetée qu'est L'armée des 12 singes de Terry Gilliam:





On peut aussi évoquer Memento de Christopher Nolan, où le spectateur est perdu dans le schéma narratif tout autant que le personnage l'est dans une histoire où il perd... la mémoire:





Et naturellement, on ne peut (une fois de plus) manquer de citer l'excellent Lost Highway où le personnage principal répond au début du film à l'interphone à une personne qui n'est autre que lui-même... à la fin du film. Bon, comme ça, ça paraît tordu, mais l'effet est génial :
 

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